Le mode d’habitat de Bobodioulasso laisse des espaces privés ou publics inexploités et/ou disponibles ; les habitants majoritairement d’origine rurale (comme nous…) sont ouverts à se réengager dans  des activités agricoles.

La situation très précaire des quartiers les plus défavorisés et le prix élevé des denrées de base rendent indispensable une mobilisation collective et continue. Produire soi-même, pouvoir échanger et valoriser sa production est un levier fort et stimulant.

Les coûts extrêmes et les limites  des types de production industrielle sont identifiés ; la situation urbaine permet d’appliquer les principes d’agroécologie et les pratiques locales traditionnellement beaucoup plus propres et durables. Le recyclage de matériaux usagers va aussi dans le sens de l’économie circulaire.

Le projet renforce l’autonomie locale par la création de chaînes semi-autonomes dans les familles, les écoles et les institutions ; ainsi le principe « de la graine à l’assiette » devient réalité.

Ces échanges vont permettre de renforcer là-bas et ici des connaissances, des compétences pratiques et aussi des liens entre les deux régions et pays. Un exemple simple : la formation et mobilisation de coaches accompagnant les démarches locales.